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Après quelques essais de brassage réalisés dans l’ancienne tuilerie de Reynel en 1848, M. Gilbin
décida d’acheter l’ancienne maison seigneuriale de Vignes et ses dépendances, pour y faire
construire la brasserie. En 1880, la brasserie fut rénovée et agrandie à grands frais afin de pouvoir fabriquer la bière par le procédé dit de fermentation basse. Dans les années 1890, la brasserie de Vignes connut son âge d’or. La bière de Vignes était livrée jusque dans la région parisienne et en 1898 elle obtint une médaille d’or à l’exposition internationale de Bruxelles. Sa production s’était élevée à 15 000 hectolitres par an. Mais le décès prématuré de M. Couteau, associé de M. Gilbin, diplômé de l’Ecole de Brasserie de Nancy, et la guerre de 1914 marquèrent le début du déclin de la brasserie. En 1927, la clientèle et une partie du matériel furent cédés à la brasserie de Neufchâteau, elle même contrôlée par la brasserie de Champigneulles. En 1928, la brasserie fermait définitivement ses portes. Une grande partie des bâtiments fut ensuite détruite mais il en subsiste quelques restes, notamment quelques dépendances, les glacières et les immenses caves creusées à même la colline. |
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