Sis au pied de la colline de Montéclair, sur les rives de la rivière «Le Rognon», Andelot est le chef-lieu du canton et compte un millier d’habitants. Le village se trouve sur la D674 (ancienne RN 74) entre Chaumont (au sud) et Neufchateau (au nord). Il est traversé par l’ancienne voie ferrée qui reliait Chaumont à Epinal.

La présence des hommes à l’époque néolithique est visible au lieu dit «Le Fort Bévaux» où l’on peut voir un dolmen, des tumuli et des enclos.
Des traces de la civilisation gallo-romaine ont été découvertes au lieu dit «les Noues» et au pied de la colline de Montéclair.
C’est sur cette colline que fut érigée au Moyen Age une forteresse dont les vestiges sont encore visibles aujourd'hui.
Le 28 novembre 587, la situation du bourg aux confins de trois royaumes (Neustrie, Austrasie et Bourgogne), détermina son choix pour la signature du traité d’Andelot entre Gontran, Childebert et Brunehaut.
Au 18ème siècle y naquit un musicien de renom : Michel Pignolet de Montéclair , auteur de l’opéra «Jephté».
A la libération, Andelot eut à subir d’importants combats. Le char «Edith», détruit le 12 septembre 1944, est devenu monument à la 2° D.B., en souvenir de ces événements.

Andelot est une commune essentiellement agricole et forestière. On y trouve la plupart des services administratifs.
Le Foyer Montéclair est une Maison d’Accueil Spécialisée qui abrite 80 résidents.
La place Cantarel est l’endroit le plus animé. On y trouve l’ancien château devenu groupe scolaire, la vaste mairie, la poste, un hôtel restaurant et divers commerces de proximité.
L’église Saint Louvent (*) du XIIIème siècle domine le pays, avec son clocher du XVIIIème siècle.
A l'entrée du bourg, sur la route de Chaumont, le Rognon est enjambé par un imposant viaduc de six arches.
Rivière de première catégorie, le Rognon fait la joie des pêcheurs et des promeneurs.
Autre promenade conseillée : la randonnée de la Combe à l'Âne