On se plaint parfois de ce que la télévision diffuse en début de soirée des émissions d'un
niveau culturel assez bas alors que celles présentant un grand intérêt sont reléguées à des heures tardives.
Cette pratique délibérée s'explique par la recherche d'une audience maximum puisque l'on
constate (même si c'est pour le déplorer) que le taux d'audience est inversement proportionnel à la qualité des émissions.
Doit-on privilégier la qualité pour un petit nombre d'initiés ou la médiocrité lorsqu'elle
est la rançon du succès ? A cette question les membres de l'A.C.A. ont apporté très tôt une réponse unanime en refusant d'organiser
des spectacles dont la banalité aurait certainement recueilli plus de faveurs que des manifestations dignes d'intérêt.
En sens inverse, l'A.C.A. trahirait ses objectifs si ses initiatives s'inspiraient
d'une vision élitiste de la culture. Cette perspective n'est pas non plus partagée par les membres de l'Association.
Il y a donc deux écueils à éviter et la voie est plus étroite qu'il n'y paraît.
